lundi 9 septembre 2013

La Guervilloise 2013, ça roule!

Ce WE on a fait la Guervilloise. Connaissant (un peu) le coin, je préfère partir tôt pour ne pas être ennuyé dans les singles. La température est relativement fraîche et on supporte le coupe-vent, mais au moins il ne pleut pas, contrairement à ce qui était annoncé au début de la semaine. Les chemins sont secs de chez secs pour le plus grand bonheur de tous.



Arrivé sur place à 7h20, je paie mon dû. 8€, c’est un peu cher mais bon. Je rencontre Mary. On discute un peu de sa grosse chute à « Longpif ». Ça fait plaisir de la voir aussi en forme aussi peu de temps après. Je vois également les potes du forum de Velovert.com, Dorrey, Zesty, Le noob… Tout le monde est venu de bonne heure. Sauf Momoh, qui est le plus près mais est en retard ! normal…

5 parcours sont proposés pour cette nouvelle édition : 10 kms, 20kms, 30kms, 40kms facile, 40kms difficile, 55kms. Contrairement aux autres randonnées qu’on a l’habitude de pratiquer, pas de gros kilométrage proposé. Mais, à Guerville, on en a l’habitude maintenant, pas besoin de faire beaucoup de kilomètres pour s’éclater ni pour être fatigué. Compte-tenu de la forme du moment on opte sur le 40D avec options 55.


7h40, les potes se sont déjà mis en route que nous montons sur le vélo. Et c’est parti. Le parcours nous emmène directement sur le fond de la vallée de Senneville par les petites rues. Nous attaquons ensuite par la montée du GR26 en direction de Mézières. Une première bifurcation du 55 (étrangement fléché 50) nous fait quitter temporairement le GR pour attaquer la montée bien connue des bosses qui fracassent. Et effectivement, à froid elles fracassent carrément plus. Redescente vers le GR26, je récupère un peu plus loin mes acolytes du jour. Nous quittons la direction de Mézières pour La Folie. C’est roulant, et ça fait du bien, ça permet de monter en température. Nous empruntons ensuite le traditionnel single de Canada. Malheureusement pour nous, ce single demande à être envoyé à fond et ce ne sera pas possible pour cette fois ; ça bouchonne. Pas grave, nous débutons cette première partie relativement doucement pour être rester en groupe.
Après une rapide descente, nous traversons la route de Jumeauville pour remonter chercher un petit single qui était déjà au menu de la Guervilloise 2012, en direction de Goussonville. On attaque le vrai ludique dans ce passage et là encore, ça bouchonne un peu, surtout en haut des descentes courtes mais pentues. Maintenant, complètement chauds on enlève une couche de vêtements. On peut maintenant supporter les manches courtes. On sort du single pour aborder une première traversée de champs qui nous emmène dans le village de Goussonville que l’on traverse pour remonter le long du parc du château. Un petit coup de cul nous sert de challenge !

Nous descendons ensuite par un long chemin dans les champs en haut duquel je me fais courser par un gros chien. Premier arrêt en bas pour saluer les jeunes du club de Guerville, puis nous empruntons une longue montée qui nous remet sur le single en haut du bois de Mézerolles ; Arrivés sous les lignes à haute tension, on bascule par un petit single descendant vers le ru de Senneville. Ce chemin tracé pour la Guervilloise 2012 – mais qui était alors en montée – est un vrai bonheur de pilotage, d’autant plus qu’on peut prendre de la vitesse : épingles, dévers, pierres et même un petit saut à l’arrivée. Voilà qui pourrait faire une bonne spéciale pour un enduro.

Nous remontons sur le coteau d’en face par un nouveau single tracé pour l’occasion, puis nouvelle descente ou je signerai ma VMAX du jour : 59,51 km/h. Comme dit Momoh, on se croirait revenus à la montagne !
Retour à Senneville puis liaison vers Breuil Bois Robert. Au passage nous nous arrêtons au premier ravitaillement. Tout à fait classiquement, on nous propose des fruits secs, de la pâte d’amande et le traditionnel sirop. Rien de très original. Nous rattrapons ici les potes partis avant nous mais cette fois, on repart devant.

A Breuil, les parcours se séparent et les nous prenons l’option 40D/50 qui nous amène sur une nouvelle portion en single. Celui-ci est une suite de pierriers à franchir. Là encore, ça bouchonne un peu, mais surtout certains passages sont trop étroits et il faut jouer de l’équilibre pour faire passer le cintre. Très frustrant.

Nouvelle traversée du Breuil. En suivant un VTTiste, je loupe la bifurcation du 55 qui descend vers Auffreville. Nous continuons donc sur le 40D en direction du domaine de la vallée. Là nous prenons le traditionnel single descendant, mais au lieu de ressortir, le chemin remonte dans une série de virages très serrés et encore une fois trop étroits pour pouvoir passer avec des cintres larges. Retour sur le plateau, je ne me sens pas au top de ma forme et rouler sur le plat me fait le plus grand bien. Momoh me devance, nous repiquons dans le bois des Guêpins via un nouveau single technique qui descend puis remonte bien avec de bons petits franchissements. Celui-ci passe bien.

Dans la descente en direction de la vallée, un jeune devant nous fait un magnifique soleil. Le vélo part d’un côté, lui de l’autre. Après avoir rebondi il reste allongé en se plaignant du bras. Petite frayeur. Momoh appelle la sécu, mais 5 minutes plus tard, le minot se relève et semble aller mieux. Finalement plus de peur que de mal. A sa place, je ne suis pas sûr que je me sois relevé dans le même état. Sale gosse !
Enfin nous abordons la montée de la Chapelle. Malgré mon peu de jambes, celle-ci passe bien, et on arrive en haut au 2ème ravito. Le temps de discuter avec un pote d’Epône (Private joke : Stèph, laisse Maman tranquile, tu auras des jambes pour monter les cotes !). Il est 10h30 et on a déjà bouclé plus de 30kms. Finalement ça va plus vite que prévu. Tous les parcours prennent suite la direction de La Plagne puis les 40D et 55 empruntent un single descendant qui nous ramène dans la vallée. Pas pour longtemps, puisque quasiment immédiatement, on remonte par un sentier « dré dans l’pentu ». On prend direct près de 100m de D+, ça fait monter le cœur, mais ça passe.

Une longue portion sur le plateau nous attend alors pour aller de Fresnel à Mézières en passant par le motocross de la Plagne. De quoi récupérer et faire tourner les jambes. Encore une fois, on s’arrête pour saluer les potes du VTTEAM78. Bonne rigolade. On voit passer David, le boss de Mountain Biker Paris, qui file. On essayera vainement de le rattraper, mais force est de constater qu’il a plus de jambes que nous. On ne le reverra qu’à l’arrivée. A Mézières, on suit la partie haute de la DH avec ses virages relevés puis on se dirige tout de suite vers la Grand Rue, sans descendre jusqu’en bas. On a encore du temps devant nous, alors nous décidons de suivre une nouvelle fois la boucle supplémentaire du 55 qui est constituée quasiment uniquement de singles tournicotant qui étaient déjà au menu de la Guervilloise 2012. Les jambes sont un peu revenues et je me permets de bien relancer dans les singles et je prends le temps dans les portions plates de champs.
Retour sur Fresnel pour les derniers kilomètres. On prend comme l’an dernier le sentier qui mène à la descente du lavoir des Roches. Mais cette année pas de diverticule difficile à cet endroit, on a la possibilité que de suivre le chemin large. Tant pis, on se passera du Chuck Norris… un peu dommage quand même. La descente étant empruntée par l’ensemble des parcours il est impossible d’en profiter comme elle le devrait. C’est donc à vitesse réduite que l’on rejoindra le fond de la vallée de Senneville ou un dernier ravito, salé cette fois, nous attend. Il s’agit plus d’un apéro d’ailleurs, car l’arrivée est à seulement 500 mètres.

A l’arrivée, on a droit à un concert et une démo de trial. Bien sympathique. Le temps de récupérer la canette et le sandwich, on débriefe déjà les résultats issus des GPS. Près de 50kms de parcourus à un peu moins de 15 de moyenne. Il nous semble que ce millésime 2013 de la Guervilloise était plus roulant que les années précédentes. A moins que ça ne soit l’entrainement, à moins que ça ne soit le 29’’.
Il en reste que nous avons vécu encore une fois une très bonne matinée dans les chemins de Guerville, avec de belles nouveautés. Nul doute que le Mountain Bike 78 sera là l’année prochaine, et cette fois plus nombreux !


Les + : la diversité des parcours, le travail effectué sur les singles, l’organisation
Les - : le prix, les singles vraiment trop étroits par moment.

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