mardi 17 septembre 2013

La Saint-Germanoise 2013

Pour le MountainBike 78 les WE se suivent et se ressemblent, ou pas. Alors dimanche matin, on a fait une nouvelle rando. Enfin, nouvelle, ou pas, parce que ce n’est pas la première fois qu’on la faisait quand même. Donc, je devrais dire, « on a fait à nouveau une rando pas nouvelle ». Et cette fois-ci, trop dur, il a fallu prendre la voiture pour s’y rendre. Donc en fait, voilà, un nouveau WE pour faire à nouveau une rando pas nouvelle mais qui ne ressemble pas aux autres. C’est clair jusque-là ?
Et cette rando, c’était la Saint-Germanoise, à Saint-Germain en Laye, donc. Organisée par le sympathique Club de Saint-Germain En Laye  (Ha bon, étrange, non ?) elle nous propose 3 parcours en forêt de Marly : 20kms, 40kms, 55kms. Peu de changements par rapport à l’année dernière sur ces parcours. C’est un peu dommage, mais en même temps, quand c’est bon, c’est bon.



Arrivé sur place de bonne heure, peu de VTTistes sont là, mais je retrouve quand même Bertrand. Ça tombe bien je n’avais pas envie de rouler seul… C’est qu’aujourd’hui, l’objectif est d’être de retour à 11h30 max, pour cause d’obligations. Rapidement, on fait les inscriptions et on se décide pour le 40kms. 40kms, 3h30 pour les boucler, ça doit le faire ! Première bonne surprise du matin, le prix de la rando est contenu : 6€. Deuxième bonne surprise du jour, la météo est bonne. Il a plu toute la semaine et là il fait beau. Pas très chaud, mais beau.

Enfin arrivent les copains. Juste le temps de dire bonjour de prendre des nouvelles et de plaisanter un peu et avec Bertrand on trace. Le premier contact avec la terre est du genre gras. On prend la petite descente qui mène dans la vallée. Comme à l’accoutumée, le passage du petit pont est glissant. On remonte ensuite par le sous-bois en direction du golf de Fourqueux, en faux-plat légèrement montant. Au moment de prendre sur la gauche pour longer le mur du golf, on suit un groupe de vttistes qui tire tout droit. Grave erreur, on perd le parcours pendant quelques centaines de mètres, juste le temps d’admirer des chevreuils pas farouches et on retrouve des balises du parcours, ni une ni deux, on roule, et finalement on se retrouve au golf de Joyenval, en fait sur le parcours de retour du 55. Retour à la case départ, on a fait 5 kms de plus.

Deuxième passage devant les photographes. Cette fois on fait gaffe à ne pas prendre les chemins de traverse et devinez quoi ? et bien tout se passe bien. Si si. Le parcours commence ici ses périodes de grimpettes et de descentes. C’est la partie la plus dure de la rando et effectivement, ça monte, ça descend, ça monte, ça descend et puis en fait ça monte. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai quand même l’impression que ça monte plus que ça descend. Ça doit être mon côté « petites cuisses » qui prédomine sur mon côté « pas technique » sans doute. Enfin, bon, là ça monte quand même vachement. Ça monte même tellement que au bas de la montée impossible (si si vous savez bien, celle qui glisse à mort avec 30% et un tronc d’arbre au milieu) Bertrand donne tout ce qu’il peut, jusqu’à… jusqu’à ? jusquà ce que sa roue avant quitte le sol, façon wheeling et que ça se termine en demi backflip. Plus de peur que de mal, on retard en haut de la côte après en avoir bien mais alors bien chié…

Donc oui c’est un passage qui monte et qui descend ; Faut bien monter pour pouvoir descendre (Petit message perso pour Momoh : tu aurais dû venir, il n’y avait pas de cailloux dans les descentes). Je crois que dans cette portion, on doit se prendre la moitié du dénivelé de la rando qui s’élève normalement à 700m pour le 40 et 1000 pour le 55. En haut d’une côte on rattrape les autres qui sont partis bien après nous, mais qui – eux – ne se sont pas trompés. L’histoire de se faire chambrer 2 secondes et pas une de plus (j’ai pas d’humour, j’aime pas les gens…) et on repart au train. Train qui s’arrête une poignée de kilomètres plus loin au premier ravito près de la gare de Saint Nom La Bretèche. Et il est comment le ravito ? Et bien, classique quoi. Ravito 4/4 – fruits secs –chocolat - pain d’épices – sirop de grenadine. On se restaure rapidement, on dit tout le bien qu’on pense de la rando aux organisateurs, et on repart. Ben oui, on est pressés quoi.

Le parcours à ce moment-là va changer de physionomie. Fini les gros pétards. Ça monte encore, mais de manière bien plus progressive. Et vous savez quoi ? ça descend aussi, mais de manière plus progressive. Mais reprenons le fil…
En quittant le ravito, on s’engage dans un sentier très ludique avec notamment une belle descente courte mais bien pentue. Nous roulons comme ça avec d’autres vttistes qui semblent tout aussi contents de leur matinée que nous. En contournant l’Etang La Ville, il nous faut chercher notre chemin. La rando a été débalisée à cet endroit et nous retrouvons les flêches dans les bas-côtés, arrachées. On les refixe tant bien que mal.

Ha, tiens pendant que je suis en train de parler balisage… je sais, on va dire que je râle tout le temps, en plus d’avoir des petites cuisses, de céder à la facilité (j’ai un 29’’) et de pas être technique (nan mais alloooo koaaaaa !!!!!). Alors le balisage est super bon, top, changez rien. Juste si vous pouviez mettre des flèches plus visibles (en fluo par exemple), et anticiper les changements de direction brusques, ça serait cool. C’est qu’il y en a qui vont vite et qui loupent les flèches ; Là je ne parle pas pour moi, parce que moi, je ne vais pas vite, mais je loupe quand même les flèches. Mais reprenons le fil…

Le parcours retourne ensuite vers Saint Nom La Bretèche en passant de l’autre côté de l’A13. C’est une partie que j’adore car elle alterne les portions ludiques et roulantes. Surtout ce petit single qui longe l’A13. J’adore ! En plus le terrain de ce côté est plus sablonneux et donc moins gras. Pas partout… Une longue allée descendante herbeuse est quand même bien bien humide. Au passage, on récupère un vttiste égaré qui a loupé lui aussi une bifurcation. On parcourt comme ça quelques kilomètres puis il nous lâche dans une montée.

Nous arrivons comme cela au ravito 2 qui n’est fait que le ravito 1 qu’on passe 2 fois. Pas de changement au menu du ravito 2, puisque pour certains c’est encore que le ravito 1. Il est déjà plus de 10h30 et il nous reste 15 bornes à parcourir. Ça va être chaud. On se restaure rapidement, on dit tout le bien qu’on pense de la rando aux organisateurs, et on repart. Ben oui, on est pressés quoi.

Le tracé emprunte une longue montée en bitume qui nous remet à l’entrée de Saint-Nom, puis nous basculons à nouveau dans la forêt. Une nouvelle fois, le parcours change complètement de physionomie : C’est maintenant beaucoup plus plat et roulant, mais aussi beaucoup plus boueux. Avec Bertrand on se paye de bonnes rigolades avec les glissades et le cul des vélos qui bouge pire qu’une danseuse brésilienne… Quand je dis-ça, on a l’impression qu’on fait du tourisme, mais, non pas du tout ! Au contraire, c’est un moment ou notre moyenne va considérablement augmenter. Les chemins sont beaux, les singles ludiques et ils prêtent tout particulièrement au roulage. Du vrai bonheur.

On arrive comme ça à la dernière difficulté de la rando, une longue montée bien pentue qui part du golf de Joyenval. Je prends les devants, Bertrand dans ma roue. Petit plateau, grand pignon, ça monte… on souffle, petite suée sous le casque, enfin le haut et là… c’est le drame. Manque de lucidité sans doute, ma roue avant ricoche sur une pierre et me renvoie dans la pente… Tentative désespérée pour me retenir à un arbre… désespérée. Je me retrouve en vrac dans un trou 2 mètres en contrebas du chemin. Sous le vélo, lui-même à l’envers… Rien de grave ni pour moi, ni pour le vélo, j’ai juste une bonne entaille au niveau de la jambe qui pisse le sang… Petit check, ça va, on repart, et on enquille une bonne descente ou l’on croise à nouveau un photographe et ou je ferai ma Vmax de la journée avec une petite pointe à 55km/h.

Des fois le VTT ça pique!

Il est maintenant temps de rentrer et nous roulons au train vers la dernière partie du parcours qui nous ramène au lycée horticole, puis au parking. Il est 11h30 (à peu près, on va pas chipoter), contrat rempli avec 45 kms au GPS. Sur place, l’organisation a prévu des jets d’eau pour que l’on puisse décrasser un peu les vélos. C’est une première qui est la bienvenue car on est quand même bien boueux.

Il est pas beau le Président avec son maillot de Champion des Yvelines?
Sur place, nous retrouvons le nouveau président du non moins nouveau MountainBike78 et sa moitié qui ont fait la rando en tandem. Un ravito est installé à la place du stand des inscriptions. On se restaure rapidement, on dit tout le bien qu’on pense de la rando aux organisateurs, et devinez quoi ? et on repart. Ben oui, on est pressés quoi !



Fini la Saint-Germanoise pour cette année. Merci les gars et les filles, c’était super, comme d’habitude. Pas de doute, il y a de très grandes chances qu’on soit là l’année prochaine.




Les + : le parcours constitué en grande partie de mono-traces ; l’organisation sans faille ; les photos en ligne (rapidement)
Les - : un petit manque de renouvellement peut-être ? Les flêches seraient mieux dans une couleur plus voyante que le noir.



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