lundi 2 septembre 2013

Les Randobolitaines - 1er Septembre 2013

Le choix était difficile en ce dimanche 1et septembre. Entre La rando de Bréval (proche mais passant par la trop souvent fréquentée forêt de Rosny), celle de Ballancourt (Sans doute une des meilleures d’Ile de France, mais à 1h15 de route) et enfin celle de Rambouillet (pas trop loin, mais quid des parcours ?) il a fallu peser le pour et le contre. Après moult tergiversations, c’est finalement sur les Randobolitaines que le choix s’est porté. Arrivés sur place un peu avant 8 heures, il y a déjà beaucoup de monde sur place ; le grand parking de centre commercial Leclerc est presque plein. Il faut dire que le club organise non seulement une randonnée VTT, mais aussi une cyclo route et une marche.

On règle rapidement l’inscription modique de 5 euros ; cela fait plaisir que certains clubs offrent encore des tarifs d’inscription aussi serrés. On n’a pas l’impression de se faire racketter. Alors c’est sûr pour ce prix-là, on n’a pas de plaque de cadre, mais ce n’est vraiment pas là l’essentiel. Cette année le club de Rambouillet nous offre des parcours entièrement nouveaux. Pas uniquement des petites portions nouvelles ou un parcours en sens inverse, non, il s’agit ici de nous faire découvrir de nouveaux paysages, des traces ou on n’a jamais mis nos crampons. C’est aussi une des raisons qui nous ont fait venir ici.

 Il y a 6 parcours au choix : 15kms, 35kms, 45kms, 55kms, 70kms et enfin 80kms. L’organisation l’annonce clairement, ce n’est pas la randonnée la plus pentue ni la plus technique qui soit. Qu’à cela ne tienne, au moins on est prévenus. Et puis c’est la rentrée et il faut faire tourner les jambes. Nous choisissons le 55kms.






On enfourche le bike et c’est parti. Quasiment immédiatement, nous suivons un très long single en sous-bois le long de la Drouette. Très sympa comme échauffement, pas besoin de forcer, c’est franchement cool. A la sortie du bois, on prend un petit bout de route qui nous permet de passer au-dessus de la N10, puis on enchaine par une traversée de champ qui nous ramène sur la vallée de la Drouette. Pour l’instant aucune difficulté rencontrée, on enchaine les kms à un rythme soutenu, mais les paysages traversés sont vraiment chouettes et font aisément oublier le profil plat. Et puis c’est également l’occasion de discuter entre potes. 

Après une heure de roulage, nous arrivons au premier ravito (19kms). Un ravito des plus classiques avec les inévitables 4 quarts, fruits secs, et sirop. Pas de quoi affoler les troupes. Comme de bien entendus, les VTTEAMers se font assaillir de questions quant à leur rando ; Il faut dire que la Guervilloise c’est la semaine prochaine et que c’est une rando assez attendue dans l’ouest parisien.

Après quelques minutes, nous repartons, motivés par la promesse de traces plus vallonnées et plus joueuses. Et nous n’allons pas être déçus puisque les parcours affichent à partir de ce moment un tout autre visage : les petits pétards s’enchaînent avec des descentes techniques dans les pierres. Le tout dans de toujours aussi jolis paysages. Malheureusement, comme sur beaucoup de randos, le chemin est très étroits et les cintres ont du mal à passer sans accrocher, notamment quand il y a des grillages. L’un des nôtres en fera les frais avec un magnifique rouler-bouler. Ces passages sont à chaque fois séparés par des parties plus roulantes, soit sur route dans la traversée des villages soit sur chemin toujours le long de la vallée de la Drouette. Un gros pétard à Droué sur Drouette mettra les organismes à rude épreuve, pas très long, mais au pourcentage impressionnant. Peu de vttistes ont dû le passer sur le vélo celui-là.

Nous arrivons ensuite à Epernon, A ce moment, le parcours se fait très ludique. Des gros pétards à grimper, des petits singles très joueurs avec 1 ou 2 pièges. Mais c’est bonnard tout ça ! A la bifurcation, des parcours (séparation entre le 55 et les 70/80) nous décidons, bien que pas trop fatigués de poursuivre sur le 55, même si les autres parcours semblent très prometteurs.

A ce moment, le parcours emprunte encore une trace très ludique dans une ancienne carrière, puis nous amène au deuxième (et dernier) ravito. Celui-ci, outre le fait qu’il est tenu par un effectif entièrement féminin, présente des mets salés : saucisson, rillettes… On ne se laisse pas (tous) tentés par le rosé et on repart ensuite pour la dernière partie du parcours.

 Et là il faut bien dire que c’est un peu une déception. Si jusque-là tout c’était admirablement bien passé, cette dernière partie (15kms quand même) ne nous offrira que champs et route. Un peu dur pour finir ! Finalement, nous bouclons le 55kms en quelques 3h40 avec seulement 500m de D+ sur les 700 annoncés (Sic !) Même si nous avons loupé une petite bifurcation après le ravito 2, l’écart de dénivelé ne se justifie pas. Qu’a-t’ il bien pu se passer ? Sur le parking à l’arrivée, un des organisateurs nous explique les difficultés qu’ils ont eues à tracer ce tout nouveau parcours, les contraintes non pas avec l’ONF mais avec des propriétaires privés pour le moins versatiles.

Au final, qu’importent les statistiques, le club de Rambouillet nous a fait passer un agréable dimanche matin à VTT, dans des paysages vraiment sympathiques et surtout sur des parcours entièrement nouveaux. Un club qui se décarcasse pour apporter de la nouveauté, ça ne peut qu’être salué et surtout encouragé, d’autant que ces parcours n’ont pas dû être faciles à tracer (comment avez-vous trouvé tous ces singles ?) et qu’il n’y avait pour le coup aucun soucis de balisage.

Les +: la nouveauté, les paysages traversés, les singles, l'organisation sans faille, le prix.
Les -: Un peu trop plat, la fin du parcours dans les champs et la ville.


Rob

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